Biographie de Noam Bonnand

Glenn Gould et mon chemin

Né à Valence en France (26), le 1er juin 1974 d'une mère peintre, sculpteur, mélomane et d'un père peintre, dessinateur; Noam Bonnand grandit dans un milieu artistique. Il passe son enfance partagé entre Pierre-châtel et la Mure, deux petites villes de montagne situées non loin de Grenoble et Vizille, toutes deux traversées par la route empruntée par Napoléon à son retour de l'île d'Elbe, et célèbre aujourd'hui sous l'appellation « La route Napoléon ».

C'est sur ce plateau Matheysin aux hivers froids et neigeux et dans un cadre de nature idyllique (en témoignent les clichés du photographe Claude Péquignot, sommaire : 8- 15 PIECES/15 IMAGES : Une musique et son histoire) que Noam Bonnand enfant, voit se dessiner sa passion pour le piano et la musique; tandis qu’à quelques kilomètres de là, vient se ressourcer dans sa résidence secondaire, un Olivier Messien au crépuscule de sa vie.

Lorsqu’il a 5 ans et que sa maman lui fait écouter Le Sacre du printemps d’Igor Stravinski, elle est surprise de découvrir l’intense plaisir exprimé par le visage de son fils et y voit un signe qui le prédestinera sans doute à la musique.

Que ce soit à travers les écoutes musicales de sa maman, ou au hasard de certaines des cassettes de sa bibliothèque, le jeune enfant a pu entendre régulièrement de la musique classique. Emerveillé par les études pour piano op 10 et op 25 de Frédéric Chopin, ainsi que par le petit livre d’Anna Magdalena interprétés par Glenn Gould, le jeune garçon essaie innocemment d’imiter le détaché si émouvant de son idole canadien ; tout comme il s’aventure sur la pointe des pieds, dans la très arpégée étude n°1 op 10 de Chopin, dont le tempo effrayant lui paraîtra pour de bien longues années infranchissable.

C’est après un divorce douloureux et destructeur survenu entre ses parents à l’âge de 7 ans, que le jeune Noam Bonnand ressent peu à peu, le besoin de se réfugier quelque part. Maintenu dans un certain flottement après les 4 années qui ont suivi cet évènement, il décide par lui-même, de commencer à étudier le piano et le solfège à l'école municipale de musique de la Mure.

Le talent de son premier professeur de piano Alain Zabat (ancien élève du conservatoire de Moscou) impressionne fortement Noam Bonnand et va contribuer pour beaucoup à susciter chez lui, le profond attachement pour l'instrument, qui le mènera quelques années plus tard vers l'écriture.

A 14 ans, le jeune adolescent quitte ses montagnes et sa mère, pour monter avec son père sur Paris. Il est alors marqué par quelques années d'études avec le pianiste Henri Barda, qui va influencer beaucoup son regard sur l'interprétation pianistique et indirectement, le compositeur à venir. Les professeurs Noël Balbi en piano (ancien élève de Vlado Perlemuter), Evelyne Potin Da Silva en solfège (ancien élève du compositeur et chef d’orchestre Manuel Rosenthal, lui-même élève de Maurice Ravel) ainsi que les compositeurs Pierre Grouvel et Naji Hakim (tous deux anciens élèves d’Olivier Messien) représentent aussi pour lui, une part certaine de son évolution musicale, technique et artistique.

Marquée en 1992 par la disparition de son grand-père maternel Jean Goujon, cette année va être pour Noam Bonnand le moteur d’un intense besoin d’expression artistique, qui le décide à esquisser les contours d’une importante suite pour piano en forme d’hommage posthume. Ce n’est qu’après avoir écrit ses premières pièces pour piano, que le jeune compositeur a la chance de rencontrer Jorge Verissimo, directeur de Ready Made Music (édition 4/4). Ce dernier, charmé à la seule écoute d’un morceau pour piano inédit de Noam Bonnand dénommé L’arène mutante , et interprétée sur Bösendorfer par la pianiste Hatsumi Takato ; propose la production de toutes les pièces prévues de l’album. Le jeune homme poursuit ses études musicales, et met 7 années pour achever le premier volet de cette suite pour piano qui aura pour titre définitif Le son du silence , et dont l’enregistrement a eu lieu en 2001. L’intense besoin d’expression de Noam Bonnand va dépasser les frontières de la musique pour s’étendre également à la littérature et en particulier, la poésie. Il écrit la même année, un petit essai littéraire inédit nommé Le cher individu . Quelque mille poèmes vont voir également le jour entre 1992 et 2003, sur des sujets aussi universels et existentialistes que l’amour, le désir, la mort, la vie…(recueil de poèmes Lolo Tôtelle édités en 2001 à la Librairie-galerie Racine) .

Noam Bonnand commence le 2ème volet de sa suite pour piano solo Le son de la vie en 2002, pour l’achever à la fin de l’année 2005. Cet album est en train de faire l’objet d’un nouveau site web, actuellement en cours de construction…

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