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L’HISTOIRE
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Portrait
Le premier morceau est à la fois un portrait musical de mon grand-père ainsi que le récit des derniers instants de sa vie. La pièce se termine sur les battements de cœur de celui que j’ai surnommé « le cher individu »
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Le son du silence
« Le son du silence » représente toute la profondeur d’un deuil et le malaise que peut occasionner l’absence d’un être cher.
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La valse sans retour
Exprime la lutte et le combat contra la maladie qui a emporté mon grand-père. Vous trouverez dans cette pièce deux grandes confrontations : tous les passages qui ne sont pas à trois temps, exposent cette lutte et ce combat. En revanche, tous les mouvements de valse symbolisent cette maladie dont le dernier mot conclut la fin du morceau et la mort du « cher individu »
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Paradis ténébreux
est une réflexion autour du questionnement perpétuel de l’après vie. L’athéisme ne m’a pas empêché de me rapprocher des opinions du défunt, pour parler en rêve de sa croyance du paradis.
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La cité interdite
est un morceau sur la notion abstraite du temps, elle décrit un lieu interdit où personne n’a su encore s’infiltrer. Elle nous amène dans une dimension parallèle pleine d’évocation sur le mystère de l’univers.
C’est une machine à fabriquer du temps
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De l’île des morts
Est dédié à mon oncle Max Soumagnac (mélomane, peintre, scénographe) qui après avoir entendu et découvert « portrait », m’a vivement encouragé à l’écriture. Peu de temps après sa disparition, une exposition de ses œuvres picturales fut organisée à l’école des beaux arts de Paris, où il avait été enseignant. Parmi ses tableaux, s’en trouvait un aussi magnifique qu’effrayant, intitulé « De l’île des morts », qui en référence et contrairement au tableau d’Arnold Böcklin dont le regard va en direction de l’île, est une vision inversée dont le regard est placé depuis l’île, d’où le titre « De l’île…»
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Titanic
Est un hommage aux naufragés rescapés de cette catastrophe maritime. Mon grand-père au moment du naufrage avait 5 ou 6 ans. Il aurait très bien pu se trouver à bord…
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Miroirs
Est une vision poétique du passé, qui jongle avec un jeu de miroirs où l’on voit briller les reflets de la mémoire.
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L’autre rivage
Est le paysage musical du futur défunt qui attend sur une sombre berge que le passeur vienne le chercher pour l’emmener dans sa barque, et prendre le cap vers « L’île des morts » . Un sentiment grinçant, martelé et obsessionnel.
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Les rames
Elles représentent le mouvement effectué par les rames dans la barque du passeur.
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Valse fantôme
C’est tout simplement une valse macabre, une invitation de bienvenue dans l’autre monde, lorsque la barque a parcouru son chemin dans les eaux marécageuses pour pénétrer dans l’île des morts.
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Viva
« Viva » est une sorte d’hymne à la vie.
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Terre
« Terre » est le retour à notre source et à ce qui nous attend tous, au fondement de notre vie.
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Espérance
C’est un regard très optimiste et énergique sur la vie, c’est une musique qui souhaite le bonheur d’une vie longue et fabuleuse.
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